Depuis sa création, l'Oniam a vu ses missions élargies aux victimes d'infections nosocomiales graves, d'accidents médicaux, de vaccinations, de transfusions contaminantes, du benfluorex – c'est-à-dire du Mediator, que l'on connaît bien à Brest, et pour cause ! – ou encore aux victimes de l'acide valproïque, la fameuse Dépakine. Le montant moyen des indemnisations d'accidents médicaux a atteint 142 500 euros en 2021, ce qui reflète bien l'impact positif des mesures de revalorisation du barème d'indemnisation instauré en 2016.
Je souhaiterais, à mon tour, savoir ce que vous inspirent les critiques formulées par le Sénat concernant le dispositif d'indemnisation des victimes de la Dépakine. Comment l'Oniam peut-il améliorer le traitement des demandes, en volume et en durée ?
Enfin, je resterai vigilant, en tant que président du groupe d'études sur l'amiante à l'Assemblée nationale, pour qu'il n'y ait pas de fusion entre le Fiva et l'Oniam. Je rappelle à cet égard que les associations de victimes de l'amiante ne veulent surtout pas d'un rapprochement entre les deux organismes.