La première préoccupation du groupe Rassemblement national est l'intérêt des Français. Nous avons par conséquent besoin de garanties, alors que vous êtes pressenti pour exercer les fonctions de président du conseil d'administration de l'Oniam, un organisme-phare de notre modèle social.
Prenons un exemple : les crédits destinés à l'indemnisation des victimes de la Dépakine sont continuellement sous-exécutés, en raison notamment du non-recours à ce dispositif. Nous observons, en effet, un écart entre les prévisions, le nombre de dossiers déposés à l'Oniam – environ 850 au milieu de l'année 2022 – et les données épidémiologiques. Dans son rapport de 2018, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) relevait que 2 150 à 4 100 enfants souffriraient de malformations et que 16 600 à 30 400 connaîtraient des troubles du neurodéveloppement. Le constat est simple : l'information qui permettrait de faire connaître leurs droits aux victimes manque cruellement.
Si vous êtes nommé, vous serez en première ligne pour réformer l'accès à l'indemnisation. Sachez que nous sommes prêts à soutenir votre prise de fonctions et à travailler avec vous. Mais pour cela, c'est à vous de nous dire si, oui ou non, vous êtes déterminé à mener les changements qui s'imposent pour servir le seul intérêt des Français.