En effet, c'est une différence fondamentale entre nous et c'est la preuve qu'on ne s'en sortira jamais. Notre amendement précise bien que la nationalisation aura lieu en l'absence de repreneur : il ne s'agit pas d'imposer la nationalisation dès qu'un exploitant s'en va.
Vous pensez vraiment que c'était une bonne chose de détruire les machines produisant des masques, juste avant la plus grande pandémie qu'on ait jamais connue ? Je vous rappelle que nous avons été confinés pendant des semaines parce que nous n'avions pas de masques ! Dans certains secteurs stratégiques, notre proposition se justifie. Vous trouvez normal que des exploitants détruisent des machines qu'ils se sont souvent procurées grâce aux aides de l'État ? On parle tout de même de crédits d'impôt très généreux, de 200 milliards d'aides sociales et fiscales accordées chaque année aux entreprises, sans compter les aides du plan de relance. Tout cela est financé par l'État, pas seulement par les actionnaires privés.