Il est vrai que les analyses que l'autorité environnementale fait de l'impact de certains projets sur la faune et la flore sont parfois problématiques.
Cela fait un moment que je suis élue et j'ai constaté, au cours des dernières années, un dévoiement, et même une radicalisation, des avis de l'autorité environnementale. Je ne prendrai qu'un exemple : en Haute-Maurienne, dans le parc national, elle s'oppose au renouvellement d'une remontée mécanique parce qu'elle estime qu'il pourrait avoir un impact sur telle fleur d'alpage – à laquelle nous sommes évidemment très attachés.
Depuis que François Hollande a fait l'énorme erreur de décentraliser les autorités environnementales au niveau régional, elles sont devenues toutes-puissantes, ce qui crée de nombreux problèmes. Elles ne sont pas sous l'autorité du préfet de région et nous n'avons aucun moyen d'échanger avec elles. Les autorités environnementales se politisent et outrepassent le cadre de leurs compétences.
Je suis favorable à cet amendement qui me semble d'appel, et j'insiste sur la nécessité de repenser le fonctionnement des autorités environnementales.