L'amendement vise à privilégier, dans les marchés publics en matière d'énergie, les offres ayant l'empreinte carbone la plus limitée. Il s'agit de valoriser et de favoriser la structuration de filières française de l'industrie verte, ce qui inclut le nucléaire, le solaire, l'hydraulique et le biogaz. Nous avons des champions de la recherche et développement (R&D) dans ces domaines – je pense notamment à l'Institut national de l'industrie solaire (Ines), installé en Savoie, ou encore au Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). Il est essentiel de les utiliser pour recréer des filières de production. Les entreprises françaises qui produisent sur notre sol ces composants nécessaires à la création de dispositifs de production d'énergie doivent être les premières bénéficiaires de la commande publique. C'est ainsi que nous créerons les conditions permettant de recouvrer notre souveraineté énergétique.