Nous avions déposé plusieurs amendements visant à faire payer les casseurs qui ont été déclarés irrecevables. Il nous reste donc le titre pour qualifier ce texte dont l'objet est de reconstruire ce qui a été détruit en faisant payer le contribuable – la France qui travaille plutôt que les émeutiers.
Le débat « casseur-payeur » est réclamé par les Français, vous refusez de l'entendre. Pourtant, les émeutiers ont commis des centaines de millions d'euros de dégâts ; ils ont pris pour cible des bâtiments qui représentaient la France – les mairies, les commissariats, les écoles. C'est la France qui a été attaquée mais vous refusez de les faire payer.
Vous présentez une loi d'urgence pour reconstruire les bâtiments publics, c'est très bien. Mais où est la loi d'urgence pour faire payer aujourd'hui et demain les casseurs ? Où est la loi d'urgence pour limiter l'immigration ? Où est la loi d'urgence pour responsabiliser les parents ? Où est la loi d'urgence pour lutter contre le sentiment d'impunité des voyous ?
Une nouvelle fois, le contribuable va payer et les émeutiers n'auront pas à réparer financièrement les dégâts qu'ils ont commis. Vous n'agissez pas sur les causes, donc, nous risquons de voir demain les mêmes causes produire les mêmes effets.
Nous voulons dire aux voyous : « ce que vous avez cassé, vous allez le payer ». Nous voulons que le principe de « casseur-payeur » s'applique à toute dégradation.