Pour les ruralités, c'est toujours la même sentence : les miettes. Pour la mobilité, votre plan prévoit 90 millions d'euros sur trois ans quand Emmanuel Macron a annoncé des milliards pour les métropoles et leurs RER. Pour les écoles, vous proposez des services civiques et des points info jeunes, alors qu'il suffit de venir chez nous une seule fois pour se rendre compte que nous avons besoin de maîtresses et de maîtres d'école – dans la Haute-Vienne, nous nous battons tous les ans contre les fermetures de classe dues aux pertes d'effectifs décrétées par le Gouvernement, sans parler des non-remplacements qui laissent nos enfants sans professeur. Pour lutter contre les déserts médicaux, vous proposez des médicobus. Tous ces pansements ne feront pas longtemps illusion.
Pourquoi le plan ne comprend-il aucun investissement de long terme dans les services publics ? Il s'agit pourtant du seul moyen de casser le cercle vicieux qui persiste depuis des années : si vous voulez que des médecins, des professeurs et des cheminots s'installent chez nous, il faut leur montrer que des services sont là pour eux et pour leur famille.