Le 27 juin, vous annonciez avoir saisi le Conseil supérieur des programmes afin qu'il élabore un programme d'éducation à la sexualité. Est-ce à dire que vous placez ce sujet sur le même plan que les matières académiques ? Devons-nous nous attendre à une prochaine épreuve de brevet ou de bac ?
L'éducation à la sexualité n'a pas lieu d'être dans le primaire. L'éducation au respect des autres et de soi-même n'est pas de l'éducation sexuelle. Il est délétère de tout mélanger. Laissez nos enfants se construire tranquillement, apprendre à lire, à écrire et à compter. Quant à l'introduction de concepts tels que l'identité de genre dans les programmes scolaires, ce n'est pas de l'éducation sexuelle, c'est de l'idéologie.
Pour vous, le problème ne tient pas à l'ignorance de la langue, ni à l'incapacité à écrire mais à l'éducation à la sexualité. Ne devriez-vous pas plutôt vous préoccuper de notre rang au classement Pisa – Programme international pour le suivi des acquis des élèves ?