Monsieur le ministre, vous avez annoncé qu'un poids plus important pourrait être donné à l'orthographe dans la notation des épreuves du baccalauréat, ce qui me parait une bonne idée. Depuis des années, la formation des professeurs de français est placée sous le signe du défaitisme, alors que la maîtrise de l'orthographe et la richesse du vocabulaire sont des bagages très utiles pour exprimer ses émotions et mieux vivre en société. La lecture est, pour cela, un excellent vecteur. Pouvez-vous revenir sur l'opération « Un livre pour les vacances », qui fait la part belle aux œuvres de l'Antiquité ?
Par ailleurs, comment les professeurs documentalistes peuvent-ils prendre part au pacte enseignant ? Est-ce par le biais des travaux en groupe en information-documentation qu'ils proposent aux élèves de sixième ou par l'éducation aux médias et à l'information, pour laquelle ils sont en première ligne ?