Le COS est sous mes ordres, comme le sont le Comcyber, le commandement de l'espace et les forces conventionnelles, si bien que l'intégration a forcément lieu à mon niveau. Nous avions placé une équipe de liaison des forces spéciales à Djibouti afin que le général commandant les FFDJ ait le commandement de l'ensemble de l'opération, forces aériennes et forces spéciales incluses. Par chance, notre général à Djibouti est l'ancien n° 2 des forces spéciales, mais sur le fond nous voulions un commandement tactique unique. Il y avait malgré tout un contrôle des forces spéciales à Paris, mais la synchronisation a été menée par un commandement intégré à Djibouti. Cela n'empêchait pas des liens directs avec les forces spéciales, comme il y en a traditionnellement.
En effet, il n'y avait plus personne lundi 24 avril. J'avais indiqué à nos alliés que je souhaitais être relevé dès le dimanche soir, parce que j'estimais que l'opération serait alors terminée. Elle l'a finalement été lundi, et les Allemands comme les Italiens se sont proposés pour prendre notre suite.