Vous proposez, monsieur le rapporteur, que la majorité qualifiée s'applique dans tous les domaines des politiques européennes, à l'exception des décisions concernant l'admission de nouveaux États membres. Nous estimons que ce serait aller trop loin et qu'il faut que la règle de l'unanimité continue de s'appliquer dans d'autres domaines, afin de préserver le droit de veto de la France.
Je pense en premier lieu aux affaires étrangères. On ne peut pas fermer les yeux devant l'offensive de l'Allemagne, que ce soit par la voix du chancelier Olaf Scholz ou de son ministre des affaires étrangères. Il n'est pas anodin qu'elle demande en même temps que l'on mette fin à la règle de l'unanimité et que la France cède son siège au Conseil de sécurité des Nations Unies.
La rédaction que nous proposons nous paraît plus à même de garantir les droits et la souveraineté de notre pays.