Monsieur le rapporteur, nous avons encore le droit de regarder en face la politique allemande, qui vise à faire disparaître la France comme acteur diplomatique et à s'emparer de notre siège à l'ONU. La proposition du chancelier sur le passage à la majorité qualifiée en politique étrangère a de quoi inquiéter. La politique allemande a détruit notre industrie nucléaire et, à présent, elle veut détruire notre politique étrangère. Les Allemands sont tout à fait respectables mais, face à eux, il faut aussi que nous défendions nos positions. J'aimerais d'ailleurs connaître, monsieur le rapporteur, votre position réelle quant à la suppression du droit de veto en matière de politique étrangère.