Je n'admets pas l'expression « caprice des Allemands ». Le vote à la majorité qualifiée, sous toutes ses formes, et les clauses passerelles sont des revendications que formulent, dans tous les pays de l'Union européenne, ceux qui veulent le développement de l'intégration. Personnellement, j'ai proposé en 1992 au Parlement européen et fait voter un avis sur l'adhésion de l'Autriche demandant la généralisation du vote à la majorité qualifiée : je ne suis ni allemand, ni capricieux.