Depuis dix ans, l'Union a connu une cascade de crises – crise de 2008, Brexit, Covid-19, guerre en Ukraine –, dont elle est finalement sortie positivement. Chaque fois, l'Europe a tenu bon.
Il importe désormais de tirer tous les enseignements de ce que nous avons vécu en renouvelant la construction européenne. Cela ressort de façon assez claire, du reste, de la conférence sur l'avenir de l'Europe. Ce qui manque, à nos yeux, c'est une capacité de l'Europe à agir plus rapidement, à se réformer pour être plus efficace et mieux répondre aux attentes de nos concitoyens européens.
Les députés socialistes ont toujours été très exigeants avec l'Europe : critiques quand il le fallait mais toujours confiants sur la nécessité et l'avenir de la construction européenne. L'euroscepticisme ne tient pas à la trop grande place qui serait accordée à l'Union européenne dans nos vies : c'est une interrogation fondamentale sur l'efficacité de l'Europe, sur sa capacité à tenir ses promesses au service d'une vision cohérente.
En conclusion, nous voterons bien évidemment la proposition de résolution européenne, ainsi que de nombreux amendements qui seront présentés, mais nous serons toujours extrêmement vigilants sur l'action du gouvernement français à Bruxelles.