Il vise à introduire ce qu'on pourrait appeler la règle verte pour les flottes de véhicules relevant de la puissance publique.
Non seulement cette règle favoriserait la décarbonation, mais elle contribuerait en outre à l'accomplissement des objectifs de création des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) dans certaines villes par la conversion progressive des flottes captives de véhicules, pour atteindre l'objectif de zéro émission à l'échappement : ni oxyde d'azote, ni particules fines.
L'enjeu est donc aussi la protection de la santé respiratoire de nos concitoyens.
Ce type de mesures permet de massifier la demande de véhicules plus propres ; il offre aux constructeurs une meilleure visibilité pour élaborer leurs stratégies de production et pour baisser progressivement les coûts de production et le prix de ces véhicules. Cela permettrait aussi de soutenir en particulier les entreprises qui développent des véhicules utilitaires légers (VUL) à hydrogène – je ne prends pas cet exemple tout à fait au hasard, car nous soutenons, à travers la stratégie nationale pour le développement de l'hydrogène décarboné, des entreprises telles que Symbio. J'en profite pour vous inviter, monsieur le ministre délégué, le 5 décembre prochain, à l'inauguration de la gigafactory Symbio, qui produit des piles à combustible pour ces véhicules.
Pour toutes ces raisons, je pense qu'il faut envoyer un signal à ces entreprises.