Le sujet des friches est transverse et donne l'occasion à chacun de s'exprimer. Les friches sont nombreuses dans le territoire du Nord, d'où je viens, mais aussi dans d'autres territoires de France. J'ai en tête celles d'Akers, de Sambre et Meuse ou d'Usinor. Je le dis clairement : l'objection du ministre délégué, selon laquelle le système que nous proposons coûterait cher aux industriels, n'est absolument pas satisfaisante ! Le dispositif actuel coûte plus cher aux collectivités, et cela se traduit en impôts ! Quand une friche reste à l'abandon pendant dix ou quinze ans, le message envoyé aux salariés licenciés et aux enfants qui vivent là c'est « No future » ! Notre rôle, c'est de permettre la reconquête des friches pour qu'elles puissent accueillir de nouvelles activités.