Je vous remercie pour le message que vous avez envoyé aux propriétaires publics et privés qui bénéficieront de ces dispositifs.
Je terminerai comme j'ai commencé, lors de la présentation de ce texte. Le projet de loi que vous avez examiné aujourd'hui porte sur les conséquences des émeutes ; à la rentrée, il sera nécessaire de débattre de leurs causes et de voter, car nous disposerons à l'automne de l'évaluation consolidée des dégâts. La discussion sera alors possible.
Certains ont voulu préempter ces débats affirmant, dès aujourd'hui, « tout cela, c'est parce qu'on n'a pas fait assez de social » ou, à l'inverse, « c'est parce qu'on en a trop fait ». Les uns trouvent une explication dans l'absence d'autorité, les autres dans l'excès de répression.
Prenez des forces pendant les vacances, car à la rentrée, nous débattrons des causes de ces violences, et il ne s'agira pas, alors, de se contenter de répéter : « Je vous l'avais bien dit : tout s'est passé comme nous l'annoncions depuis vingt ans. » Nos concitoyens méritent mieux que des explications toutes faites sur ces violences…