Je remercie M. Bourgeaux de me permettre de développer nos arguments sur un point que nous avons évoqué en commission.
Les entreprises de recyclage qui souhaitent s'installer dans des zones portuaires ont un problème : elles ne peuvent pas être propriétaires du terrain où elles sont implantées car il relève souvent du domaine public fluvial, lequel est géré notamment par Voies navigables de France (VNF), qui ne leur accorde que des autorisations temporaires d'occupation.
En théorie, cette autorisation peut être accordée pour soixante-dix ans. Mais, en pratique – je l'ai vérifié à différents endroits –, elle l'est plutôt pour vingt ans, le renouvellement obéissant aux règles des marchés publics. Vingt ans, c'est déjà bien, me direz-vous ; mais cela dissuade les entreprises de réaliser des investissements, qui plus est généralement assez lourds : gabarits Freycinet, racks…