Le défi de la transition écologique, que nous devons collectivement relever, nous impose de changer nos modèles de production en vue de combiner performance économique et performance environnementale. Notre pays a fait le choix de s'engager dans la voie de l'économie circulaire, grâce notamment à la loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire.
Je rappelle que l'économie circulaire consiste à produire des biens et des services de manière durable en limitant la consommation et le gaspillage des ressources et la production de déchets, en partageant, réutilisant, réparant, rénovant et recyclant les produits et les matériaux existants, le plus longtemps possible. La loi que je viens de citer visait à transformer notre économie linéaire et son circuit « produire, consommer, jeter » en une économie circulaire, consistant à produire, consommer, réparer, réutiliser et recycler.
Si nous avons par cette loi posé un jalon indispensable, j'estime que nous devons nous montrer encore plus ambitieux en vue d'accélérer le changement de modèle de production et de consommation afin de réduire les déchets et de préserver nos ressources naturelles, la biodiversité et le climat. Le présent projet de loi devrait être l'occasion de proposer des mesures fortes en ce sens. Dans son rapport, la Cour des comptes européenne juge impératif que les États membres accélèrent leur transition vers une économie circulaire.
Il faut agir, et dès maintenant. C'est pourquoi le présent amendement tend à ce que les entreprises dont le chiffre d'affaires et le nombre d'employés dépassent certains seuils soient tenues d'élaborer et de mettre en œuvre un plan d'économie circulaire.
Je précise que cet amendement a été conçu par les étudiants de l'association Déclic Collectif. Je salue la mobilisation de la jeunesse pour répondre aux défis présents et futurs.