Comme l'a rappelé M. Fournier, l'écologie industrielle et territoriale vise à inventer des écosystèmes productifs qui se traduisent très concrètement selon deux modalités. La première correspond à ce qu'on appelle les synergies de substitution qui portent sur la valorisation et l'échange de matière et d'énergie entre entités. Autrement dit, lorsqu'une entreprise s'implante dans un territoire, il me semble important qu'elle y recense les ressources disponibles pour les faire siennes afin d'économiser énergie et matière.
L'écologie industrielle et territoriale, c'est aussi des synergies de mutualisation qui reposent sur le partage d'approvisionnements ou de services en commun, d'équipements ou de ressources. Je rappellerai que l'écologie industrielle et territoriale a été définie dans la loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte. Il existe un réseau des acteurs de l'EIT, qui a été lancé par le ministère de la transition écologique et l'Agence de la transition écologique (Ademe) dans l'objectif de rassembler la communauté et de favoriser le partage entre l'ensemble des acteurs, mais aussi de développer et de déployer les démarches et d'évaluer leur niveau de maturité.
Il nous paraît essentiel de capitaliser sur ces dispositifs existants et de profiter du présent texte pour promouvoir une industrie circulaire économe en ressources, qui optimise ses outils de productions dans un triple objectif de protection de l'environnement, d'efficacité et de baisse des coûts.