Bruno Millienne, président de la commission spéciale :
Vous devez admettre que nous n'aurons mathématiquement et matériellement pas le temps de le faire d'ici à 2030. Je vous ai souvent rappelé, avec le plus grand respect, que si l'on compare la production de CO2 par kilowattheure en Allemagne et en France, le rapport est d'un à dix en faveur de notre pays. Je n'ai pas de souci avec le fait que vous défendiez l'Allemagne, qui a beaucoup développé les énergies renouvelables, mais le rapport lui est défavorable en raison de la fermeture des centrales nucléaires. Je veux bien tout ce que vous voulez ; nous pouvons continuer à discuter des énergies renouvelables pendant toute la durée de l'examen de ce texte dont ce n'est pas du tout le sujet.