Monsieur le secrétaire d'État, monsieur le rapporteur, le principe de la proportionnalité des peines a été invoqué au Sénat, nous dites-vous. Je suis désolé mais, encore une fois, le Royaume-Uni interdit l'accostage des navires en cas de récidive. Il y va de vies humaines, de la sécurité de nos marins et des passagers de navires qui traversent le deuxième détroit le plus fréquenté au monde. Si le Sénat estime que l'interdiction d'accoster est disproportionnée, j'estime quant à moi que ce n'est pas le cas. Nous avons adopté cette mesure en première lecture, à la faveur d'amendements du Rassemblement national et de la NUPES. Contrairement au Sénat, nous estimons, nous, que cela valait le coup.
Cette question mériterait d'être à nouveau discutée dans le cadre de la navette entre les deux assemblées. Malheureusement, nous sommes contraints d'adopter le texte en l'état. C'est pourquoi, la mort dans l'âme – car j'estime que l'interdiction d'accoster devrait être appliquée, comme en Angleterre –, je retire l'amendement n° 3 .