Monsieur le secrétaire d'État – vous l'êtes toujours à cette heure, ce qui n'est pas pour me déplaire –, mes chers collègues, tout amendement d'appel est légitime. Mais il me semble tout aussi légitime de le retirer. Pourquoi ? Certains l'ont rappelé et je vais le dire à ma façon. Nous sommes pratiquement au terme de la session extraordinaire ; il faut donc que nous adoptions ce texte avant de nous séparer. Or pour qu'il soit efficace le plus rapidement possible, il faut que nous le votions en des termes conformes. Je comprends que ce texte ne soit pas parfait – d'ailleurs, tel n'est pas son objectif et je me méfie parfois de la perfection. Mais en tout état de cause, il faut qu'il aboutisse : c'est une nécessité pour nos armateurs, nos compagnies, nos marins ; ce texte va créer de l'emploi, en particulier dans certaines régions telles que la Normandie et la Bretagne – pardonnez-moi de citer cette dernière, mais c'est très important.