Pour cette dernière prise de parole, je vais lire le témoignage qu'a livré Laurent, éducateur en CEF, dans un article que je peux transmettre à tout le monde. « Dans l'un des CEF où j'ai travaillé, le placement moyen était de deux mois parce qu'il y avait un nouvel acte délictueux, ou une agression sur un éducateur, ou plusieurs fugues », témoigne Laurent. « Un CEF, quand vous ne le terminez pas, c'est que vous finissez en prison. » Il conclut, amer : « En fait, on était juste un accélérateur d'incarcérations. » Nous proposons une autre méthode pour nos jeunes qui ne sont que des personnes en devenir.