Je souhaiterais terminer mon propos sans être interrompu : c'est à moi que Mme la présidente a donné la parole.
Je reprends : cet axiome est faux – comme si un magistrat se disait qu'il lui reste dix places libres et qu'il va donc mettre au trou un type qu'il allait laisser en liberté. Raisonner ainsi est ahurissant ! Ça ne marche pas comme ça, ça n'a jamais marché comme ça. Et je rappelle qu'il n'y a rien d'indigne à penser aussi aux conditions de travail de nos agents pénitentiaires : ce n'est pas un scandale d'avoir l'humanité de penser à eux.