Les exemples allemand, espagnol ou encore néerlandais montrent qu'il peut y avoir des places vacantes, même si davantage de places sont construites : c'est le cas dans certains pays, notamment de grandes démocraties.
Nous savons, en réalité, quels sont les obstacles à la construction de places de prison : il y a des événements extérieurs, des cas de force majeure, tels que la crise du covid-19 qui a interrompu les chantiers ; il y a, bien sûr, les recours ou encore la guerre en Ukraine, qui a fait monter les prix des matières premières. Toutes ces raisons sont indépendantes de notre volonté et ont pu ralentir le plan de construction de places de prison que nous avions engagé. Toutefois, il convient d'ajouter à cela la réticence des élus, disons-le franchement. C'est le cas de Mme Pécresse encore ces derniers jours – je ne sais pas bien où elle veut aller.