Mesdames et messieurs les députés, je tiens tout d'abord à vous saluer pour le fait même que ce débat puisse avoir lieu. J'espère une discussion constructive et apaisée : c'est pour cela que je vais m'efforcer de répondre à vos principales remarques, en sachant que nous aurons tout loisir d'approfondir divers points lors de l'examen des amendements.
Monsieur Rudigoz, je vous remercie de votre position, ainsi que de votre bonne compréhension du principe de protection des territoires d'outre-mer. Les grandes vagues épidémiques ont atteint ces derniers à un tout autre degré que l'Hexagone ; il faut donc les protéger en conséquence.
Monsieur Ménagé, vous avez parlé de cabinets de conseil. Je vous rassure tout de suite : j'étais en première ligne dès le début de l'épidémie, et je n'y ai vu que des soignants totalement investis qui inventaient des solutions. Il n'y avait pas de cabinets de conseil.