Il vise à supprimer l'article 18 qui tend à alourdir des démarches administratives déjà suffisamment longues et complexes, en particulier dans le cas de régularisations. Cet article aura également pour effet d'augmenter la charge de travail du personnel des préfectures, qui croule déjà sous les dossiers.
Vous proposez, monsieur le garde des sceaux, de déclarer irrecevables les documents d'état civil établis hors de l'Union européenne, obligeant les personnes concernées à effectuer des démarches supplémentaires pour compléter leur documentation. La procédure en serait allongée, ce qui pourrait avoir pour conséquence un dépassement des délais ou l'impossibilité pour des demandeurs persécutés dans leur pays de trouver asile chez nous, alors qu'ils relèveraient pleinement du droit d'asile. Plusieurs associations, et le Syndicat de la magistrature (SM), vont dans ce sens.
Nous vous demandons donc de supprimer cet article, contraire aux fondements de la République.