Alors que ce débat touche à sa fin, je veux dire quelques mots. Je tiens tout d'abord à remercier les orateurs qui sont intervenus cet après-midi. La guerre en Ukraine a bousculé le monde. Elle nous pousse à accélérer des transitions majeures et elle a des conséquences dont nous n'avons pas fini de mesurer les effets.
Des divergences subsistent entre nous ; c'est le principe même de la démocratie. C'est pourquoi ce débat, à l'ouverture de la session ordinaire, était important. Je veux saluer l'esprit de responsabilité qui s'est manifesté sur la majorité des bancs de cette assemblée. Je reconnais votre volonté de faire valoir des idées plutôt que d'agiter des polémiques. La situation en Ukraine est grave : nous devions être à la hauteur.
Je souhaite également saluer le large consensus qui se dégage de nos débats. Nous condamnons tous l'agression russe ; elle est illégale, brutale, violente ; elle enfreint toutes les règles internationales. La Russie est prête à toutes les méthodes, tous les chantages. Elle est seule responsable de cette situation. Nous ne pouvons pas l'accepter. Nous soutenons collectivement l'Ukraine dans sa résistance, nous partageons un immense respect pour les autorités, les forces et le peuple ukrainiens. Nous débattons des meilleures manières d'accompagner l'Ukraine, mais nous nous accordons sur la nécessité de l'aider.
Bien sûr, je regrette que certains n'expriment qu'un soutien rhétorique qui n'aboutirait à exercer aucune pression sur la Russie. Ce discours semble même renvoyer dos à dos l'Ukraine et la Russie.