C'est ce choix de l'équilibre et de la troisième voie que doit faire la France pour retrouver sa place dans le concert des nations.
La politique de sanctions sur les produits énergétiques n'a pas produit les fruits attendus. La Russie n'a pas renoncé et ses exportations de combustibles fossiles lui ont rapporté 158 milliards d'euros lors des premiers mois de la guerre. L'ensemble des puissances asiatiques, sud-américaines et africaines continuent de commercer de façon habituelle avec elle et, pire encore, nous sommes finalement les dindons de la farce dans ce jeu en triangle qui voit la Russie vendre ses hydrocarbures à d'autres pays, ceux-ci s'empressant ensuite de nous les revendre trois fois plus cher.