Ne nous faites pas croire qu'il n'était pas possible de faire autrement ! Faire payer aux précaires de ce pays votre désinvolture à l'égard des poches les plus remplies ne relève pas de la nécessité. Notre groupe parlementaire n'a cessé de plaider pour une taxe sur les profiteurs de crise. Cette proposition est désormais portée par un alliage étonnant de représentants, puisqu'après la Commission européenne, le rapporteur de l'ONU et le Fonds monétaire international, c'est désormais le chef économiste de la Banque centrale européenne qui joint sa voix à la nôtre.