Telles sont les pistes prioritaires que nous identifions.
Mais puisque ce débat porte également sur les conséquences pour la France de la guerre en Ukraine, il nous faut redoubler de rigueur. Quiconque affirmerait que la guerre en Ukraine est l'unique responsable de la situation économique de notre pays s'exposerait à une accusation de mensonge. Au commencement, la pandémie de covid-19 disloquait les chaînes d'interdépendance et désorganisait les chaînes de production mondialisées ; la distorsion du marché entraînait une folie spéculative et l'explosion des prix. La guerre en Ukraine n'a fait qu'achever ce chaos. Je ne prendrai qu'un exemple, celui de la crise énergétique : celle-ci a d'abord pour origine un choc gazier européen, suivi d'un choc sur l'électricité lié à l'organisation de notre marché européen. Les sanctions contre la Russie ont même aggravé la hausse des prix des hydrocarbures et lui ont permis de voir ses bénéfices commerciaux exploser cette année. Dans ce contexte, comment ne pas s'interroger sur leur pertinence ?