Les faits sont là, documentés, illustrés, précis, incontestables. C'est en Ukraine que les villes se font détruire à coups de mortier : Marioupol en est le triste symbole. C'est en Ukraine que déferlent des soldats russes : avez-vous vu des troupes ukrainiennes en Russie ? C'est en territoire ukrainien que sont dénoncées chaque jour des exactions de l'armée russe, allant de l'exécution sommaire au viol et à la torture. Et c'est en territoire ukrainien que l'on déterre, dans des charniers, des dizaines de corps humains.
Remettre en cause l'existence de ces crimes, c'est du négationnisme. Tôt ou tard, les autorités russes auront à répondre de ces crimes de guerre. Il n'y a pas si longtemps encore, d'une extrême part à l'autre de l'hémicycle, on entendait vanter le modèle politique russe. Quel modèle ? Celui où la population est embrigadée de force dans une guerre à laquelle elle s'oppose ? Celui qui organise des référendums fantoches pour annexer des terres et des peuples contre leur gré ? Celui qui emprisonne, réprime, élimine toute forme de protestation ? Quelle parodie de démocratie ! C'est peut-être votre modèle, mais ce n'est certainement pas le nôtre.