…aux forces militaires et paramilitaires russes, bras armé d'une idéologie qui nie son existence et d'un pouvoir qui ne connaît que la force et le cynisme. En défendant sa vie, le peuple ukrainien défend le droit. En l'aidant, nous donnons de la force au droit et nous nous défendons nous-mêmes, alors que pointe la stratégie de la « mer brûlée » après celle, bien connue, de la terre brûlée.
Le droit exige le rapatriement des centaines de milliers d'Ukrainiens déportés en Russie, dont plusieurs milliers d'enfants exposés à des adoptions forcées.
Le droit oblige à regarder en face les charniers, les salles de torture, les exécutions sommaires et les viols que subissent les populations des zones occupées et à mettre des mots sur ces faits en œuvrant à l'éprouvante documentation des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité. Le droit commande que les bourreaux soient traduits devant les tribunaux.
Le droit ne connaît, j'y insiste, que les frontières internationalement reconnues de l'Ukraine, celles de 1991, et en aucun cas celles qui résulteraient des « référendums Potemkine » qui viennent de se dérouler. La moindre ambiguïté sur ce point laisserait planer l'ombre de l'abandon de millions de personnes dans ces zones de non-droit aux mains de leurs bourreaux. Le Donbass, c'est l'Ukraine ! La Crimée, c'est l'Ukraine !
Le 10/10/2022 à 16:59, Aristide a dit :
Il faut reconnaître le génocide ukrainien de 1932 - 1933.
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