Le plan pour le Logement d'abord a eu des effets positifs entre 2017 et 2022 et nous souhaitons qu'il soit prolongé.
La mobilité des locataires du parc social est particulièrement faible : cela montre la difficulté qu'il y a à entrer dans un parc locatif et, plus encore, à accéder à la propriété. Comment comptez-vous, monsieur le ministre, améliorer la mobilité dans le parc social ?
Enfin, la spéculation a un impact catastrophique dans certaines régions, notamment en Corse. L'économie résidentielle crée certes de très belles situations, mais elle n'a jamais suscité de développement et elle produit une société à deux vitesses. Chez nous, le prix du logement explose et l'accès à la propriété est de plus en plus difficile. Que compte faire votre ministère face à cette situation ? Nous, nous avons une solution pour ces régions : la création d'un statut de résident pour les personnes qui y vivent depuis plusieurs années, afin de stabiliser les choses. Je sais bien que nous nous heurterions aux droits d'installation et de transaction, qui sont des droits fondamentaux, mais il va bien falloir prendre le problème à bras-le-corps, car il fait des ravages.