Pour ma part, je salue la progression des programmes de la mission Cohésion des territoires, notamment en ce qui concerne les politiques publiques du logement et de l'hébergement d'urgence : en 2022, les crédits exécutés s'élèvent à 16,9 milliards d'euros en CP, soit une hausse de 3,6 % par rapport à 2021. L'exécution de ces crédits traduit notamment le financement de l'accueil des réfugiés ukrainiens – qui a été mis en œuvre très rapidement, a été massif et salué par tous –, ainsi que les mesures de revalorisation du Ségur social et des opérations de mise à l'abri en Île-de-France.
Je tiens à évoquer plus spécifiquement le programme 109 Aide à l'accès au logement, qui correspond au financement des APL. Notre majorité a voté en cours d'année la revalorisation exceptionnelle des APL de 3,5 % le 1er juillet, ce qui a représenté un coût supplémentaire de 169 millions. Pourtant, grâce à la baisse du chômage, cette hausse a été supportée à budget constant. Je vois là une illustration de notre politique économique et sociale : en visant le plein emploi, nous encourageons l'émancipation tout en assainissant les finances publiques. Le coût global des aides au logement a représenté, en 2022, environ 16 milliards d'euros.
Ma question porte sur l'hébergement et le parcours vers le logement. En la matière aussi, notre majorité enregistre quelques résultats encourageants : le nombre de places d'hébergement d'urgence n'a jamais été aussi élevé – plus de 200 000 sont ouvertes chaque soir. Parallèlement, en quatre ans, grâce au plan « logement d'abord », 440 000 personnes ont quitté la rue de façon pérenne. Il convient de souligner l'effort de pilotage budgétaire entrepris par la Dihal pour le programme 177. Les résultats ont été salués par la Cour des comptes. Quel bilan faites-vous de votre lutte contre l'extrême pauvreté et en matière d'accès au logement ? Pensez-vous poursuivre en 2023 ?