Je suis en train de vous répondre. Vous m'interpellez exclusivement sur des actions menées dans le cadre de mes précédentes fonctions, et sur lesquelles vous ne m'aviez nullement interrogée à l'époque. Je suis là en tant que secrétaire d'État chargée de la vie associative. Je ne dois rendre compte de mon action ni comme secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, ni en tant qu'adjointe au maire ou présidente d'association. Je dois vous rendre compte de la feuille de route pour la vie associative.
Permettez-moi de trouver vos propos diffamants : vous parlez de détournement ou de « copinages » alors que l'ensemble des acteurs qui ont travaillé sur la question du fonds Marianne actent qu'il n'y a ni copinage ni favoritisme. Cela est démontré ; cela est dit par toutes les personnes qui ont été auditionnées, et même par le président de la commission d'enquête du Sénat. Pour copiner, il faut avoir des copains, et il a été plus que démontré que je n'ai aucun copain dans ce dossier. Vous-même, vous ne respectez pas les grands principes républicains en diffamant une secrétaire d'État et en faisant état d'accusations dont il est démontré qu'elles sont diffamantes et mensongères.