Nous participons au bouclier qualité-prix. Je pense que c'est un bon début qui, malheureusement, ne satisfait pas la population en totalité. C'est vrai que cela représente un montant assez important des achats alimentaires, mais le ressentiment de la population est que ce n'est pas suffisant. Ça représente aujourd'hui 134 produits, dont 60 % de fruits et légumes. Les gens en profitent, mais ce n'est pas suffisant.
D'où notre suggestion, avec l'ensemble de mes confrères d'ailleurs, d'augmenter le nombre d'articles, en fonction des modes de consommation de tout un chacun. Les 2 000 ou 2 500 références sur les 30 000 représenteraient chez nous environ 9 %. Dans les magasins discount spécialisés, ce taux pourrait être plus élevé.
Là aussi, je pense qu'il faut qu'on fasse un choix ensemble, englobant les politiques et les consommateurs, pour déterminer ce qu'on considère comme produits nécessaires à la vie de tous les jours.