Je reviens sur le sujet des câbles pour préciser que ce sont des consortiums intégrant de multi-opérateurs. Ce n'est pas uniquement Orange. La problématique du câble est complétée par le fait que nous-mêmes et nos camarades nous équipons de serveurs cash pour améliorer les performances de la visioconférence. Ce sont aussi des coûts supplémentaires que nous sommes obligés de supporter.
S'agissant du SAV et de l'octroi de mer, quand j'envoie des terminaux entre la Guadeloupe et la Martinique et si la Martinique me renvoie les terminaux, je paye à chaque fois l'octroi de mer pour un échange d'équilibrage de stock. Pour le SAV, on a rencontré de grandes difficultés. Les deux seuls réparateurs localisés aux Antilles ont fermé. L'activité n'était plus rentable. Nous sommes obligés de renvoyer tous nos terminaux en réparation en métropole.
De la même façon, nous avons essayé d'identifier un acteur local pour reconditionner nos décodeurs et nos boxes et nous ne sommes pas arrivés à trouver un équilibre financier pour nous appuyer sur un acteur local, ce qui était notre souhait. Aujourd'hui, 60 000 décodeurs sont renvoyés chaque année dans l'Hexagone pour y être reconditionnés et resservir. Nous avons de réelles contraintes sur ces échanges entre nos territoires.