Sur le différentiel de prix au giga que vous avez soulevé, il faut toujours des exceptions pour confirmer la règle si elle a besoin d'être confirmée. Au giga, nos offres dans les Caraïbes et à La Réunion sont moins chères que celles proposées aux métropolitains. Aujourd'hui, on a un forfait spécial Free qui, pour 12,99 euros, vous permet de disposer de 110 gigas et pour 9,99 euros dans votre territoire, vous avez 120 gigas.
Cela répond à la deuxième question qui est celle de la péréquation. La péréquation est-elle possible ? C'en est un exemple parce qu'effectivement, en mutualisant les structures de coûts avec nos ressources et nos actifs en métropole, nous permettons la mise en place de ce genre de stratégie et d'offre.
S'agissant des investissements et de la prévisibilité sur les tarifs, je crois que la meilleure réponse est celle de l'intensité concurrentielle du marché. On l'a vu en métropole et on le voit aujourd'hui dans les Outre-mer. Quand vous avez une bonne dynamique concurrentielle sur les marchés, il se passe des stratégies d'abaissement des tarifs, mais il se passe aussi des stratégies d'investissement pour préserver la qualité des services proposés. Comme cela vient d'être expliqué, quand vous ne proposez pas des services de qualité, vous perdez des abonnés. En l'occurrence, avoir une concurrence soutenue sur le marché, c'est se faire la guerre pour conserver ces abonnés, ce qui implique des structures d'investissement. On l'a vu en métropole, l'accélération de la 4G a aussi été très forte quand on est entré dans ce marché. On l'a vu à La Réunion, des efforts de modernisation sans précédent sont en cours sur les réseaux. Il n'y a pas de raison d'être plus particulièrement inquiet après avoir observé la dynamique du marché métropolitain.