Sur la question du secret d'une différence entre Free et un autre opérateur, nous avons aujourd'hui des tarifs extrêmement proches en termes d'offres. Nous proposons, aux Antilles-Guyane, une offre à 14,99 euros pour 40 gigaoctets, c'est-à-dire un usage deux fois supérieur à l'usage moyen que nous constatons sur nos réseaux, qui est à 22 gigas de datas, donc un différentiel de prix par rapport à l'offre Free de 9,99 euros, qui est de 5 euros seulement, pour une abondance de datas très importante. De ce côté-là, le différentiel est tout à fait réduit.
Ensuite, j'apporte peut-être un éclairage sur la question concernant les investissements télécom mobiles, en rappelant que les services évoluent entre la 2G et la 3G, la 3G et la 4G. À chaque fois, il a fallu réinvestir dans les réseaux, changer les antennes, renforcer les sites mobiles, investir dans des cœurs de réseau qui sont différents, des systèmes de facturation qui sont différents.
Sur la 4G, pour mémoire, on est aux environs d'investissements de 80 millions d'euros, bien plus que sur la 3G pour pouvoir offrir la 4G avec le niveau de performance que nous avons aujourd'hui sur nos îles. Nous sommes en train d'investir dans la 5G de la même façon, avec des équipements à la fois radio et cœur de réseau, des systèmes antennaires, qu'il va falloir installer sur nos différents pylônes, même s'ils sont en cohabitation. Cela veut dire qu'il faut changer les antennes et particulièrement, pour certains pylônes, renforcer la structure métallique.
Cette couverture radio a aussi beaucoup évolué dans le temps. Nous avions, il y a une dizaine d'années, environ 350 à 400 sites au maximum. Aujourd'hui, ce sont plus de 500 sites, qu'ils soient propriétaires ou en location. C'est une augmentation de 40 à 50 % du nombre de sites. Cela veut dire aussi des investissements tout à fait importants.
Les nouvelles technologies, même si effectivement des équipements ont été achetés il y a très longtemps, nous demandent d'investir régulièrement.