L'absence de concurrence sur le marché de gros impacte-t-elle la structure des prix et, in fine, le prix de vente ? Des opérateurs de gros revendent à des opérateurs de détail et qui vendent aux clients en France hexagonale. Dans les DOM, il n'y a que des opérateurs de détail. Le seul opérateur de gros est Orange et quelques délégations de service public partielles comme Martinique Numérique et Réunion.
En matière de téléphonie mobile, les réseaux installés ont désormais vingt ans au minimum et les coûts initiaux sont amortis, notamment grâce à la défiscalisation. La modernisation des réseaux et leur entretien représentent un coût forcément moindre que les investissements initiaux. Le partage de pylônes est largement en place depuis plus de dix ans. Par ailleurs, la baisse du coût des technologies sur les vingt dernières années rend la modernisation moins chère. Pourquoi les coûts liés au réseau restent-ils si élevés ?
Sur la question de la téléphonie mobile, nous voyons que la concurrence a des effets réels sur la baisse des coûts et les offres aux usagers de nos territoires. Quel est le secret d'une différence de prix aussi conséquente entre Free et les autres opérateurs ?
Sur la question de la télévision, les coûts des réseaux satellites sont largement amortis. Le satellite Intelsat 901 a été lancé en 2001. Pourquoi les prix ne baissent-ils pas sur les services de télévision et au contraire s'envolent puisqu'on peut dépenser 100 euros par mois pour un bouquet TV complet ?
La régulation centralisée à Paris de l'Arcep est-elle suffisamment efficace face aux problématiques spécifiques des territoires ?
Un câble Internet sous-marin public comme l'initiative du réseau global des Caraïbes – Global Caribbean Network (GCN) en Guadeloupe changerait-il la donne en termes de baisse de prix ?