Vous évoquez les 5 % du coût du fret pour l'outre-mer. Spontanément, nous avons le sentiment que ce coût est nécessairement plus élevé vers l'Océan indien et a fortiori vers le Pacifique, au regard des distances plus longues. Avons-nous, par zone, une déclinaison des 5 % ? L'idéal serait de l'avoir par territoire, mais au moins par zone.
Je suis député d'une circonscription bretonne très marquée par la logistique – ce sont des camions, pas des bateaux - et je discute souvent avec mes transporteurs. Leur obsession est le fret de retour, c'est-à-dire le remplissage des containers au retour. S'ils sont mal remplis, le fret aller sera plus cher puisqu'il n'est pas possible d'amortir le transport par le retour. Donc, l'exportation des produits de nos outre-mer vers la métropole serait positive pour le coût de la logistique. Nous voyons que c'est compliqué. À Mayotte, il n'y a pratiquement pas d'exportation. Dans d'autres territoires, c'est très différent. Qu'en est-il du fret de retour qui, s'il était positif, permettrait d'atténuer l'ensemble du coût du fret ?
Bolloré est découpé en deux morceaux, l'un qui va à MSC et l'autre qui vous revient. Je me réjouis qu'une entreprise qui a ses bases en France reste présente, en particulier sur l'Afrique. Comment se fait le partage ? Quel morceau de Bolloré reprenez-vous en quelque sorte ?