Je considère comme une grande chance que nous ayons en France l'un des leaders mondiaux de ce beau métier qui relie, et il vaut mieux l'avoir en France et constater que la prise en compte de nos préoccupations maritimes nationales est intégrée dans ses réflexions.
Vous avez, dans vos exemples, essentiellement évoqué les Antilles, mais vous êtes présents également dans l'Océan indien et dans le Pacifique. Pouvez-vous nous développer cet aspect ? Nous connaissons les singularités évidentes d'éloignement, en particulier pour le Pacifique.
Quand vous évoquez les chiffres de 5 ou 3 % pour ces territoires, n'est-ce pas plus, ne serait-ce que du fait de l'éloignement ?
Nous constatons, en circulant dans ces pays, qu'un certain nombre de ports, dans leurs équipements, sont défaillants ou peu adaptés à un trafic qui s'est accru. Je prends un exemple très concret. Dans le Pacifique, des ports ne peuvent pas accueillir des containers complètement chargés, ce qui fait qu'au kilo, le prix revient plus cher puisqu'on doit avoir des containers plus légers que la norme. Merci de nous préciser les efforts qui doivent porter sur les équipements portuaires réalisés par les partenaires privés, mais aussi par la puissance publique.
Nous avons vu un pic de prix très élevé il y a cela maintenant quelques mois, sensiblement descendu, voire très sensiblement. Quels sont les pronostics, si tant est qu'ils puissent être faits, pour les mois et les années à venir, toutes choses égales par ailleurs, quant à l'évaluation du prix du fret maritime ?