Évoquer ici notre politique étrangère est toujours un exercice délicat : l'hémicycle est scruté par les chancelleries étrangères. Mais lorsque l'autocrate du Kremlin annexe les territoires d'un pays souverain après des parodies de référendum, et use de la menace nucléaire, comme il le fait depuis le 24 février, en invoquant le précédent d'Hiroshima, notre parole doit être toute de gravité.