La question de la péréquation que vous soulevez est évidente. Il semble normal que les produits à forte valeur ajoutée devraient plus porter le poids des augmentations que les produits à faible valeur ajoutée et de première nécessité.
La qualité des produits doit également être évoquée, en fonction du type de marques. En tant que chef d'entreprise, comment expliquez-vous que la péréquation dont vous parlez n'existe pas ? En effet, cela paraît historiquement tellement évident, mais cela n'a jamais été appliqué. À l'heure actuelle, le principe consiste à lisser économiquement les charges, afin qu'elles pèsent le moins possible et in fine augmenter la consommation, ou en tout cas faire en sorte que le niveau de vie ne diminue pas en fonction de la conjoncture. En la matière, il faut distinguer les données structurelles des données conjoncturelles. Quel est votre point de vue à ce sujet ?
Je souhaite également que l'on puisse évoquer la chaîne logistique et les quatorze intermédiaires qui la composent. Nous venons d'auditionner un entrepreneur guyanais qui expliquait avoir moins de quatorze intermédiaires. Il nous a fourni la démonstration qu'il pratique des prix beaucoup plus bas que la concurrence. Comment expliquez-vous que la chaîne d'intermédiaires soit aussi profonde ? Aussi, pouvez-vous détailler le niveau de concentration au sein de cette chaîne ? Parmi les quatorze intermédiaires, quels sont ceux qui font partie de vos filiales, c'est-à-dire ceux dont vous maîtrisez l'actionnariat entrepreneurial ?