Protéger les Français, c'est aussi limiter l'impact de l'inflation sur leur pouvoir d'achat. Très tôt, nous avons pris des mesures extrêmement fortes, les plus protectrices d'Europe. Le bouclier tarifaire a bloqué les prix du gaz et limité la hausse des prix de l'électricité – sans cela, les prix auraient explosé, comme en Belgique, en Allemagne ou au Royaume-Uni. Il y a deux semaines, j'ai annoncé le maintien du bouclier tarifaire à compter de début 2023 : alors que les prix auraient dû plus que doubler, leur hausse sera limitée à 15 %. Cela représente une économie moyenne de 175 euros par mois pour les Français qui se chauffent au gaz, et de 160 euros par mois pour ceux qui utilisent l'électricité. Cette mesure est efficace. Elle s'accompagne d'un chèque énergie exceptionnel de 100 ou 200 euros pour les 12 millions de foyers les plus modestes, soit 40 % des foyers français.
Nous devons aussi protéger toutes les entreprises et les collectivités face à la hausse des prix, notamment de l'électricité. Nous avançons au niveau européen pour traiter le problème à la racine. Lors du Conseil Énergie de vendredi dernier, nous avons progressé vers la mise en œuvre d'un plafond du prix du gaz et vers l'extension à toute l'Europe du mécanisme ibérique, qui a permis de ramener les prix de l'électricité à des niveaux deux à trois fois plus faibles que dans le reste de l'Europe. En parallèle, nous travaillons pour protéger les entreprises et les collectivités face à la flambée des prix de l'énergie. Le Gouvernement présentera prochainement des dispositions en ce sens.