Merci madame la ministre. J'apporte une petite précision. Lorsqu'un syndicaliste empêche une personne d'aller consulter son médecin, nous ne parlons pas de dynamisme, mais de voie de fait, pénalement condamnable. Je sais que la Défenseure des droits sait nommer les choses quand il s'agit de l'État et de ce qu'il ne fait pas ou mal, je pense que l'équilibre des choses imposerait aussi d'avoir un langage clair à l'égard de ceux, notamment dans le domaine hospitalier, qui ont très largement dépassé la limite de la légalité.
Vous êtes dans une situation compliquée parce qu'évidemment, nous allons faire des allers-retours entre votre action en tant qu'en tant que ministre et votre action aujourd'hui en tant qu'adjointe de la Défenseure des droits. Vous parliez du logement. Le sujet qui revient souvent est la cherté du logement et de la construction. Les normes sont très souvent européennes, qui imposent d'importer des produits européens, ce qui entraîne une première cherté. Quels ont été les obstacles, lorsque vous étiez ministre, qui vous ont empêché de faire évoluer les choses en la matière ?
La deuxième question, qui tient aussi davantage à votre action en tant que ministre, concerne la surrémunération des fonctionnaires. Elle ne joue pas forcément un rôle sur l'inflation, mais contribue à créer un écart en permettant à une partie de la population d'accéder aux produits qui coûtent cher, alors qu'une autre ne le peut pas. Quel est votre sentiment ? Estimez-vous que cette action publique se justifie et s'est justifiée ?
Je suis totalement d'accord avec vous sur les indivisions successorales. La difficulté de mise en œuvre représente un autre sujet. Nous pouvons comprendre la peur du notariat.
En Martinique, nous ne voyons pas de problème lié à l'immigration clandestine qui viendrait gonfler la population, enfin pas de façon majeure. On nous a dit que 25 % des jeunes disparaissent des effectifs scolaires. On met parfois jusqu'à neuf mois pour les rappeler, mais derrière, on ne les retrouve pas. Quelle politique faut-il développer pour favoriser l'aller-vers en matière d'accès aux droits ?
S'agissant de l'eau potable, j'ai un peu envie de vous demander qui est responsable parce que ça fait longtemps.