Certaines politiques menées par l'AFD contribuent à maintenir dans la dépendance des pays receveurs, notamment les pays à bas revenus. En effet, notre aide publique au développement continue de favoriser les prêts et non les dons. Avec le Japon, la Corée du Sud est le pays de l'OCDE qui attribue la plus grande part de prêts dans son aide publique au développement. L'utilisation massive des contrats de désendettement et de développement, dits « C2D », contribue à endetter des États déjà largement endettés, tout en ouvrant la porte aux intérêts prédateurs d'acteurs privés. Pourtant, il y a urgence à porter des mesures qui protègent les pays les plus vulnérables contre un risque de défaut. Selon le FMI, 60 % des pays à bas revenus sont à haut risque de surendettement, à la suite de la hausse de l'inflation.
Il est essentiel que les fonds d'annulation de la dette permettent de compenser l'explosion des prix. Pouvez-vous garantir que les fonds prévus dans le programme 110 pour l'annulation de la dette seront maintenus à un niveau permettant de compenser l'inflation ?