Votre audition est très opportune, puisqu'elle intervient après le sommet de Paris et avant le CICID.
Je souhaite rappeler quelques fondamentaux. L'aide au développement est absolument nécessaire si l'on veut agir concrètement contre la pauvreté, et donc pour la stabilité et la paix. Nous avons besoin, pour être dans la pleine efficacité, de nous inscrire dans le temps long. Cette exigence nous est collectivement posée. De ce point de vue, nous avons besoin de moyens : en tant que parlementaires, nous devons être au rendez-vous de la loi du 4 août 2021. Nous dévons tenir les objectifs que nous nous sommes collectivement fixés des 0,7 % prévus pour l'aide publique au développement, quand certains veulent la réduire à 0,6 %.
S'agissant des moyens et de l'efficacité dans le temps, je souhaite vous interroger sur l'aide pour une résilience de long terme face au réchauffement climatique. L'OCDE nous a mis en garde : pour le moment, nous n'en sommes qu'à l'atténuation des effets, et non à la transformation face aux nécessaires adaptations. Quelle est la stratégie de l'agence dans ce domaine ? Enfin, quelle est votre position sur le criblage des bénéficiaires de l'aide au développement ?